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chronique

  • Michel Houellebecq et La poursuite du bonheur

    9782290108772 La poursuite du bonheur | J’ai Lu Michel Houellebecq et La poursuite du bonheur… Read more

  • André Major et l’impossibilité de déserter

    9782764621905 Le Sourire d’Anton ou l’adieu au roman | Les éditions du Boréal Le Sourire… Read more

  • À bas la lecture

    Dans «À bas la lecture !», on découvre chaque page avec le sourire. La contradiction entre l’objet et son propos est une ruse des créateurs de l’ouvrage qui amuse et provoque immanquablement la curiosité du jeune public au premier regard. Le livre gagnera adroitement le cœur des plus récalcitrants et se laissera savourer par ceux qui sont déjà conquis par le plaisir de lire. Au final, on y découvre la lecture comme quelque chose de stimulant, d’intéressant, de rassembleur et d’essentiel, en évitant les formules stéréotypées ou le ton prescripteur.

  • Paul Valéry et la mise en scène de l’Esprit

    2070279138 Monsieur Teste | Gallimard 9782070711017 / 9782070714889 Les cahiers | Gallimard 9782070327348 Ego scriptor… Read more

  • Lovecraft d’après Houellebecq

    À l’âge de 16 ans, Michel Houellebecq découvre le mythe de Cthulu dans lequel est raconté le réveil de créatures puissantes et anciennes qui veulent régner sur le monde. L’adolescent est à la fois fasciné et terrifié. La lecture des nouvelles de Lovecraft est un choc pour lui et laisse l’impression la plus profonde. Plus tard, ces souvenirs de lecture l’inciteront à écrire une biographie sur celui qu’on qualifie de digne successeur d’Edgar Allan Poe.

  • David Goudreault et la voie de la violence

    « Ma mère se suicidait souvent. » Déjà, on comprend que tout ne peut qu’aller mal pour l’antihéros de La bête à sa mère, le premier et excellent roman de David Goudreault.
    En effet, le narrateur annonce, dès le début, qu’il est suspecté du meurtre d’une personne encore non identifiée. Tout le roman sera consacré à sa version des faits, à sa description d’une vie qui aurait difficilement pu mener à autre chose qu’à la violence.

  • L’amour dévorant selon Véronique Grenier

    « Tu me tues, tu me fais du bien. » Cette phrase de Marguerite Duras, tirée de Hiroshima, mon amour, mérite absolument sa place en exergue du roman Hiroshimoi de Véronique Grenier, paru aux excellentes éditions de Ta Mère.

  • Amélie Dumoulin : «Une Fé sans Elle»

    Ce livre raconte l’histoire de Fé, une jeune adolescente en quête de soi. C’est un livre d’amour aussi, mais le sujet principal est la recherche de l’identité du personnage. Fé se love dans l’imaginaire et dans la musique. Elle ne fait qu’un avec son violoncelle et elle a une amie un peu bizarre, avec qui elle se sent bien. Elle n’a pas un physique à tout tomber, mais rien ne l’empêche de voir la vie d’une façon assez spéciale.

  • André Belleau : être à l’écoute des mots

    Décédé il y a 30 ans, l’essayiste André Belleau nous a légué quelques classiques de la littérature québécoise dont Surprendre les voix, réédité récemment dans la collection « compact » de Boréal. Fin analyste de la semiosis sociale, Belleau est avant tout un intellectuel engagé dans une réflexion touchant la philosophie du langage, la théorie littéraire et la culture québécoise. Dans l’optique qui est la sienne, surprendre les voix consiste à être à l’écoute de la polyphonie et des différentes instances narratives qui s’entrechoquent, des diverses voix qui se lèvent et qui s’arrachent la place de la mise en parole.

  • Selva Almada et le féminicide argentin

    À mi-chemin entre le récit d’enquête et le roman, Les jeunes mortes de Selva Almada (éditions Métailié, 2015), malgré sa structure parfois complexe et labyrinthique, arrive à nous faire vivre la violence et le sexisme ordinaire dont sont victimes les femmes de cette partie du monde où l’homme règne toujours en maître.

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