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chronique

  • Interférences de Connie Willis

    À la fin de l’année 2017 est paru au éditions Bragelonne le tout dernier livre de l’auteure de science-fiction américaine Connie Willis intitulé Interférences. Willis est une auteure que j’ai découverte à la fin des années 1990 et qui ne m’a jamais déçu. Malheureusement elle est méconnue au Québec, mais elle mérite toute notre attention. Suite à la parution de ses romans et de ses nombreuses nouvelles, elle a remporté à de nombreuses reprises des prix très importants dans le monde de la science-fiction/fantasy. Elle a mis la main entre autres sur le prestigieux prix Hugo onze fois, le Nebula sept fois et le Locus à douze reprises. Son cycle racontant les aventures d’historiens d’Oxford qui voyagent dans le temps est son œuvre la plus populaire. Ce cycle contient quatre romans : Le grand livre, Sans parler du Chien, Black-Out et All Clear. Avec Interférences, elle change complètement de registre pour aborder le sujet de la… télépathie.

  • La disparition de Josef Mengele d’Olivier Guez

    Helmut Gregor, Fritz Ullmann, Fritz Hollmann et Peter Horchbichler. Ces différents noms convergent vers une seule et même personne, soit Josef Mengele, médecin au camp d’extermination d’Auschwitz de mai 1943 jusqu’à l’offensive de l’armée soviétique en janvier 1945. Les pseudonymes cités plus haut auront servi à Mengele pour fuir l’Europe et pour résider en Amérique du Sud durant des années.

  • Le roman noir d’Yves Ravey

    C’est l’histoire truculente de Marcello Martini, dont la vieille tante fortunée, négligée de visite depuis plus de 20 ans, l’informe de la fin de ses virements mensuels et de la possibilité qu’elle entrevoit de le déshériter. Cette menace à sa survie financière, après vingt années d’exil au Libéria, impose une visite à sa tante Vicky. Cet exil est en fait une fuite résultant de la condamnation d’un homme innocent incriminé par une lettre anonyme.

  • Ma revue de l’année

    Nous voilà déjà rendus en décembre et c’est le temps de débuter nos bilans de l’année. C’est pourquoi dans mon dernier texte de 2017 je vous fais un petit palmarès de mes livres favoris de cette dernière année.

  • Les deux royaumes de Pierre Vadeboncœur

    Avec grande prudence et pudeur, et pour assurer l’intégrité de ce qui surgit en lui comme une saison inconnue, mais aperçue de loin en loin, le livre s’ouvre sur la tentative de partager la lente progression d’une conscience vers les espaces de sa vraie destination. Lent, périlleux et difficile, c’est un acheminement dont les voies sont obstruées par une espèce d’abandon de tout un chacun au profit de l’immédiat, d’un présent désengagé et désenclavé de toute forme d’épaisseur culturelle, d’une conduite que les notions de vérité, de beau et de bien n’inspirent plus, d’une pratique de la condition humaine l’officiant à une négation en acte de tout ce qui rend digne le sacrifice de son ego.

  • Maggie Nelson : «Autobiographie d’un procès»

    Trente-cinq après le violent assassinat de Jane Mixer, en 1969, on leur annonce la réouverture de l’enquête, encore irrésolue. Étant donné les avancées technologiques sur l’analyse des empreintes génétiques, des preuves accablent un nouveau suspect, dont le crime présumé avait été imputé jusqu’à présent à un tueur en série assez publicisé à l’époque. Ainsi Une Partie rouge œuvre sous-titrée « Autobiographie d’un procès », retrace d’abord comment l’auteure et son entourage ont vécu ce procès et l’engouement qu’il suscite dans les médias.

  • Dirty Sexy Valley d’Olivier Bruneau

    À la lecture de Dirty Sexy Valley, on a l’impression que son auteur, Olivier Bruneau, a visionné les films d’horreur américains de l’âge d’or du slasher (début des années 1980) et les films dits eurothrash (particulièrement du cinéma italien des années 70 et 80) en prenant soigneusement des notes. Comme si cela ne suffisait pas, l’auteur profite de la liberté relative que lui donne l’écriture et multiplie les effets gores, les scènes de sexe et les séances de torture à un rythme qui laisse le lecteur pratiquement essoufflé.

  • Soft City, Pushwagner

    Il suffit de jeter un œil à l’œuvre de Pushwagner, le peintre (site officiel : www.pushwagner.no), pour comprendre que la seule et unique bande dessinée qu’il ait réalisée dans sa carrière, Soft City, sera une singulière expérience. Les quelques tableaux et illustrations qu’on y retrouve sont de glaciales représentations d’une violente déshumanisation causée par la bureaucratie et ses avatars (blocs d’appartements, armée, etc.). Soft City s’inscrit dans la même lignée thématique.

  • Suggestions de documentaires jeunesse

    Les onglets de couleur permettent de reconnaître tout de suite le thème global auquel la planche fait référence, tel qu’indiqué par la légende en début d’ouvrage (jaune pour les habitats, orange pour les espèces et bleu pour les comportements et adaptations). Les renvois et onglets de couleur ont pour but de permettre au lecteur de naviguer par thématique ou sujet plutôt que de suivre l’ordre numéroté des planches. Malgré la quantité étonnante d’information, la présentation est suffisamment aérée et agréable à consulter.

  • Catherine Poulain et la fièvre des pêcheurs

    Évoluant aux côtés de personnalités plus ou moins taciturnes, Lili raconte son quotidien : la préparation des filets et des appâts, le nettoyage du pont, les repas rapides, les sommeils encore plus brefs et, évidemment, les séances de pêche souvent ardues. Grâce à une narration très concrète qui se lit presque comme un journal de bord, Catherine Poulain amène son lecteur dans le cœur même de l’action, tout en lui faisant découvrir avec poésie les paysages des côtes de l’Alaska.

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