La Librairie La Liberté est située au 1073, route de l’Église, Québec (Québec), G1V 3W2

critique

  • Libertés malmenées

    Notre libraire Radjoul vous offre ci-bas sa critique de l’essai collectif Libertés malmenées. ——————————————————————————————————————– Le… Read more

  • Le corps souillé d’Éric Falardeau

    À la fois racoleur (corps et pornographie) et avilissant (souillures et fluides corporels), le titre du dernier essai d’Éric Falardeau ne cache pas moins un ouvrage nous plongeant dans une lecture palpitante. L’essayiste a entrepris une recherche fouillée sur deux genres cinématographiques mal-aimés: le gore et la pornographie. Selon l’auteur, ces deux genres sont inextricablement liés…

  • couverture

    «La perte et l’héritage» de Raphaël Arteau McNeil

    Pourtant, l’éducation est le propre de l’homme. En refusant la transmission des grandes œuvres, c’est notre humanité que l’on met à mal. Pour conserver les apparences, nous avons fait place au règne de la spécialisation, au risque de former des êtres bornés. La plupart du temps, c’est bien ce qui arrive : selon Arteau McNeil, la spécialisation ne remplit que très partiellement l’office de l’éducation véritable. Si l’éducation « est l’activité qui consiste à réfléchir sur son expérience » (p. 40), c’est à la transmission d’une culture générale que les professeurs doivent attacher leur attention. L’expérience, forcément multiple et complexe, peut être appréhendée par l’intelligence des grandes œuvres. Elles ne sont pas grandes par intention élitiste ou volonté d’oppression, mais bien grandes parce qu’elles ont su exprimer « le meilleur de ce qui a été pensé et connu » (p. 55). De Xénophon à John Erskin, l’essayiste dresse la genèse et la raison d’être de l’éducation par les œuvres marquantes, qui jusque dans les années 60, était considérée comme progressiste. Personne n’ignore plus aujourd’hui l’irritant procès en conservatisme auquel elle est soumise…

  • «L’héritage et autres contes» de Ringuet

    « Mind your own business ! » : nous comprenons la déroute d’Euchariste Moisan en visite chez son fils établi aux États-Unis. Un pays qui séduit plusieurs Canadiens-français en ce début de XXe siècle, des pauvres en quête de travail. Là-bas, certains sont contraints de modifier leur nom. Les Larrivière deviennent les River, les Leblanc, les White. L’anglais s’est mêlé au français derrière les dents en or d’Ephrem Moisan et le sens des affaires prend le pas sur les affaires de sens ; le fils d’Euchariste ne fait plus grand cas de la religion, tout enfant de Dieu qu’il est.

  • Les deux royaumes de Pierre Vadeboncœur

    Avec grande prudence et pudeur, et pour assurer l’intégrité de ce qui surgit en lui comme une saison inconnue, mais aperçue de loin en loin, le livre s’ouvre sur la tentative de partager la lente progression d’une conscience vers les espaces de sa vraie destination. Lent, périlleux et difficile, c’est un acheminement dont les voies sont obstruées par une espèce d’abandon de tout un chacun au profit de l’immédiat, d’un présent désengagé et désenclavé de toute forme d’épaisseur culturelle, d’une conduite que les notions de vérité, de beau et de bien n’inspirent plus, d’une pratique de la condition humaine l’officiant à une négation en acte de tout ce qui rend digne le sacrifice de son ego.

  • La femme qui fuit d’Anaïs Barbeau-Lavalette

    Il est aussi question de cette femme qui a abandonné ses enfants, son mari, délibérément. Pourquoi? Car elle ne se sentait pas à sa place, était soumise, pensait plus aux autres qu’à elle-même et s’était confinée au rôle de femme au foyer. Elle a donc tout mis de côté, fuit, et c’est précisément ce que sa petite-fille Anaïs tente de comprendre et d’extérioriser. Par une narration au « tu », elle parle à cette femme avec qui elle n’a pu s’entretenir qu’une seule fois, cette femme qui disait pourtant savoir maîtriser les mots. L’auteure l’accuse, décape son portrait et laisse à fleur de peau le vécu de sa grand-mère.

  • Couverture

    Sébastien Perez et le «Fils de Dragons»

    Fils de dragons est un album complet sur le plan l’histoire. Le tout est accompagné de magnifiques illustrations et d’une atmosphère mystique. Sous la direction artistique de Benjamin Lacombe, ce livre a tout pour plaire à un très large publique. En lisant cette histoire, je souhaite que votre cœur soit aussi en paix que celui de Yomon, qui vit bien avec ce qu’il est au fond de lui.

  • André Belleau : être à l’écoute des mots

    Décédé il y a 30 ans, l’essayiste André Belleau nous a légué quelques classiques de la littérature québécoise dont Surprendre les voix, réédité récemment dans la collection « compact » de Boréal. Fin analyste de la semiosis sociale, Belleau est avant tout un intellectuel engagé dans une réflexion touchant la philosophie du langage, la théorie littéraire et la culture québécoise. Dans l’optique qui est la sienne, surprendre les voix consiste à être à l’écoute de la polyphonie et des différentes instances narratives qui s’entrechoquent, des diverses voix qui se lèvent et qui s’arrachent la place de la mise en parole.

  • Marc Elsberg et son « black out »

    9782874261794 Titre: Blackout de Marc Elsberg | Éditions PIRANHA – BLACK OUT OU LE MONDE SANS ÉLECTRICITÉ SELON MARC… Read more