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  • Les Amours d’un fantôme en temps de guerre de Nicolas de Crécy

    Le roman relate l’histoire d’un jeune fantôme dont la naïveté sera vite ébranlée par de difficiles prises de conscience et par une réalité que l’on aimerait moins dure. Abandonné par ses parents, il est recueilli par un oncle qui lui apprendra que le monde des fantômes est à l’aube d’une grande guerre. Quand le conflit éclate, la résistance s’organise afin de renverser les abus d’un régime totalitaire mené par les Fantômes Acides, qui tend à se répandre dangereusement. Les victimes sont nombreuses et nul n’est épargné.

  • Les chants du large d’Emma Hooper

    « Elle s’appuya contre le vent et il s’appuya contre elle, et là, là, à la lisière du vent, elle entendit quelque chose. Une chanson. Une sirène. » C’est dans cet esprit que se déroule le roman Les chants du large d’Emma Hooper. L’auteure y présente une escapade entre la mer, les vents, la glace et les chants des marins attendant que les poissons se prennent à leurs filets. L’homme et la nature dépendent peut-être l’un de l’autre, mais il ne peut s’appuyer sur elle éternellement.

  • Les cigognes sont immortelles d’Alain Mabanckou

    Nous pouvons considérer Alain Mabanckou comme un écrivain marquant de la littérature africaine et du monde francophone. D’ailleurs, sa bibliographie témoigne de la richesse et de l’étendue de son œuvre. Mabanckou est poète et romancier, tout en étant auteur de plusieurs récits et essais. Il prête aussi sa plume à des ouvrages collectifs. En plus d’être un écrivain prolifique, sa personnalité se démarque dans sa façon de se vêtir où l’on dénote une touche de bon goût et d’originalité. La grande classe, quoi!

  • Le syndrome de l’autruche de George Marshall

    Bien que la science soit sans équivoque sur le fait que « les émissions de gaz à effet de serre, attribuables pour l’essentiel à l’utilisation des combustibles fossiles et à la déforestation, ont considérablement réchauffé la température moyenne mondiale et continuent de le faire », il semblerait qu’une certaine proportion de sociétaires rejette au néant la validité des études scientifiques prouvant l’existence des changements climatiques. Dans Le syndrome de l’autruche, George Marshall tente d’évaluer le coût psychique d’une telle résistance aux discours écologiques en expliquant les fondements cognitifs du climato-scepticisme. L’essayiste vise à déterminer les failles psychologiques et les mécanismes universels cérébraux de défense qui légitiment le déni de la crise actuelle du système terrestre. Pour prendre les choses de plus loin, il s’agit pour George Marshall de comprendre comment les changements climatiques constituent un « défi ultime posé à notre capacité de donner un sens à ce qui nous entoure ».

  • Un aperçu de la rentrée littéraire 2018 aux Éditions Stock

    Existant depuis plus de 300 ans, les Éditions Stock font partie des maisons d’édition françaises d’envergure. Elles offrent un catalogue varié, présentant des auteurs confirmés comme des auteurs de la relève. On y apprécie les Philippe Claudel, Sofi Oksanen, Éric Faye, Jean-Louis Fournier… et on y fait des découvertes inattendues, comme l’excellent livre de Camille Laurens, La petite danseuse de 14 ans, que m’avait recommandé mon confrère Bruno il y a quelques mois et que j’avais adoré.

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    Détournement d’État de Julia Posca et Guillaume Hébert

    n cette période électorale, on ne peut nier que le livre de Julia Posca et Guillaume Hébert tombe à point nommé : une synthèse des quinze ans de règne libéral s’insère naturellement dans cette phase sensible de la vie démocratique. Puisant dans le large bassin d’études produites par l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS), les auteurs de Détournement d’État réussissent à dégager la logique qui a gouverné le Québec depuis 2003, par delà la fragmentation du traitement médiatique.

  • «3 fois dès l’aube» de Lapière/Samama

    Denis Lapière et Aude Samama n’en sont pas à leur première collaboration. Après avoir rendu hommage au roman de Jack London (Martin Eden, Futuropolis, 2016), le scénariste et l’illustratrice choisissent d’adapter Trois fois dès l’aube, un roman d’Alessandro Baricco paru chez Gallimard en 2015i. L’album qui en résulte se dévore, peut-être encore davantage que le roman lui-même – qu’il n’est, soit dit en passant, pas nécessaire d’avoir lu pour apprécier à sa juste valeur l’histoire qui est mise ici magnifiquement en images.

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    « La Cantine de minuit » de Yaro Abe

    Le scénario est bien simple. Dans un petit restaurant de Tokyo, le patron ouvre sa cantine de minuit à sept heures du matin. Au menu, le propriétaire, dont on ignore presque tout, n’a que quatre items : une soupe miso au porc, de la bière, du saké et du shôshû. Par contre, si le restaurateur possède les bons ingrédients, il va préparer tout ce que les clients désirent. Lorsque l’on pense à la cuisine et au manga, le premier réflexe de plusieurs est de penser à Jiro Taniguchi et à son manga Le gourmand solitaire. Tout comme dans ce classique, nous apprenons à connaître le Japon culinaire.

  • Trente-cinq ans à jouer aux héros

    Il est probablement difficile de nos jours de réaliser à quel point la collection Un livre dont vous êtes le héros chez Gallimard a été un véritable phénomène de librairie durant la première moitié des années 1980. Je me souviens encore très clairement du premier de ces livres-jeux que j’ai tenu entre mes mains: Le Seigneur de l’Ombre, le troisième tome d’une collection aujourd’hui épuisée, Dragon d’Or. La couverture sombre affublée d’un spectre armé d’une fauche, les illustrations intérieures à l’atmosphère fantomatique de Léo Hartas et cette intrigante “feuille d’aventure” sur laquelle on notait tous les détails de notre propre aventure avaient capté instantanément mon attention. Je ne le savais pas encore mais je venais de poser le pied sur une lande marquée d’un imaginaire foisonnant.

  • « Little Heaven » de Nick Cutter

    Le Mal est-il un principe qui habite chaque être humain, que nous le voulions ou non? Dans quelle mesure chacun d’entre nous doit-il composer avec une part plus ou moins obscure de son âme, de son esprit? Posé ainsi, le problème semble purement métaphysique, bien que, depuis Freud, la psychologie y ait son mot à dire. En 1898, Henry James posait en partie la question en donnant à sa fameuse histoire de fantôme ce « tour d’écrou supplémentaire » qui la rendait si délicieusement subversive. La narratrice rejetait sur la responsabilité d’anciens gardiens la personnalité malfaisante des deux enfants dont elle avait la garde; James avait eu le mérite de ne pas donner de réponses claires (d’autant plus que la santé mentale de la narratrice était pour le moins chancelante!).

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