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fantastique

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    Anatèm de Neal Stephenson

    L’automne dernier, la célèbre maison d’édition française Albin Michel a lancé une nouvelle collection mettant en vedette les littératures de l’imaginaire. L’éditeur a de grands projets pour cette nouvelle collection, simplement nommée « imaginaire », car de nombreux genres seront mis de l’avant : la science-fiction, le cyberpunk, l’uchronie, le space opera, le steampunk, la fantasy, le voyage dans le temps et j’en passe. Parmi les premières publications de la collection, un livre a retenu mon attention : Anatèm de l’auteur américain Neal Stephenson. Publié en 2008 en anglais, le roman a remporté l’un des trois plus grands prix de la science-fiction en 2009, soit le prix Locus.

  • « Frankenstein lui a échappé » d’André Caron

    Cette année marque le bicentenaire de la publication de Frankenstein ou le promothée moderne de Mary Shelley. Qu’on l’ait apprécié ou non, ce roman gothique est devenu un monument de la littérature anglo-saxonne. C’est que le roman a rencontré, dès sa parution, un immense succès. S’est ensuivie, tout au long du XIXe siècle, une panoplie de pseudo-adaptations au théâtre. Le XXe siècle n’est pas en reste : dès 1910, Thomas Edison en produit la première adaptation cinématographique (les curieux peuvent d’ailleurs visionner facilement ce court métrage sur la Toile). Au total, à partir de cette date et ce jusqu’à nos jours, le savant et sa créature se retrouveront plus de 150 fois à l’écran.

  • Lovecraft : défense et illustration du genre fantastique

    Lovecraft entretient un rapport spécifique avec l’œuvre littéraire. Les questions focales innervant l’essai nous font voir que Lovecraft se préoccupe de la subjectivité du lecteur. Le texte est vu comme un produit de son interaction avec le lecteur : « Une grande œuvre du genre ne doit être jugée que par l’émotion produite, son intensité. Peu importe la façon et la manière dont cette émotion est amenée. Il n’existe qu’un seul critère permettant de détecter le vrai conte d’horreur fantastique : le lecteur a-t-il oui ou non été excité, effrayé, bref bouleversé réellement et dans le vrai sens du terme? » Une œuvre comme celle de Melmoth de Robert Mathurin, rattachée à la période tardive du roman gothique, possède, par exemple, le pouvoir de susciter la panique chez le lecteur. De plus, notons que Lovecraft semble reconnaître la fécondité potentielle de l’approche freudienne en matière de lecture. L’importance qu’accorde l’auteur de Providence aux affects du texte (la fascination du texte en tant qu’il touche le lecteur) semble le rapprocher de Freud qui n’a jamais dédaigné nommer l’effet produit en lui par un livre.

  • Bonne fête Bilbo!

    Bilbo est un humanoïde de petite taille ayant les pieds poilus et appréciant la bonne chère, qui menait une vie paisible dans sa demeure à Cul-de-Sac. Le cours de sa vie fut complètement bouleversé lorsque le magicien Gandalf l’embarqua dans une aventure avec une bande de nains. Bilbo quitta Cul-de-Sac et la Comté, exploit pour un Hobbit, combattit des trolls, rencontra des elfes et vola le trésor d’un dragon. Durant son aventure, il prit possession d’un anneau dont il ignora tout, à part qu’il pouvait le rendre invisible, et sur lequel reposait l’avenir de son monde.