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Jérôme Vermette

  • À côté de nous le déluge. La société d’externalisation et son prix de Stephan Lessenich

    Le miroir déformant de l’abondance occidentale Le sociologue allemand Stephan Lessenich nous convie à un… Read more

  • superheros

    Super-héros : une histoire politique de William Blanc

    Divertissement et critique sociale : le super-héros dans la loupe de l’historien Grâce au cinéma, l’ubiquité… Read more

  • Le corps souillé d’Éric Falardeau

    À la fois racoleur (corps et pornographie) et avilissant (souillures et fluides corporels), le titre du dernier essai d’Éric Falardeau ne cache pas moins un ouvrage nous plongeant dans une lecture palpitante. L’essayiste a entrepris une recherche fouillée sur deux genres cinématographiques mal-aimés: le gore et la pornographie. Selon l’auteur, ces deux genres sont inextricablement liés…

  • « Petit éloge de l’anarchisme » de James C. Scott

    En tant qu’anthropologue, James C. Scott s’est particulièrement intéressé à l’étude des sociétés agraires et qui n’ont pas de modèles étatiques. Les éditions La Découverte publient d’ailleurs son nouvel opus, Homo Domesticus : une histoire profonde des premiers États, un ouvrage qui semble collé sur ses sujets de prédilection. Pour sa part, Lux en profite pour rééditer son petit livre Petit éloge de l’anarchisme, un essai sociopolitique qui demeure particulièrement rafraîchissant à lire.

  • cover

    Calfboy de Rémi Farnos

    Chris et son frère Burt ont réussi un braquage de train, un projet qu’ils ont mis des mois à préparer. Les deux desperados auraient bien de quoi se réjouir si ce n’était que Chris a égaré le butin lors d’une soirée bien arrosée. En effet, ce dernier a décidé, sur un coup de tête sûrement, de l’enterrer… Or, il ne se rappelle plus du tout à quel endroit! Qu’à cela ne tienne : son frère lui donne trois jours pour retrouver le matos. Les péripéties de Chris à travers un Far West digne des images panoramiques de John Ford (j’y reviens un peu plus loin) ne font pourtant que commencer : il fera la rencontre d’un jeune garçon qui décide de l’engager pour se débarrasser d’un hors-la-loi du nom de Sam Montonay. Voleurs de chevaux, indiens et fusillades font partie des clichés du western que Rémi Farnos va explorer avec humour au cours de cette aventure.

  • « Les Aventures de Bob Leclerc » de Grégoire Bouchard

    Quand le Québec est parti en guerre contre Mars… en 1959!   Lire Les Aventures de… Read more

  • Nos suggestions estivales 2018

    La saison estivale s’accompagne souvent de moments accordés à la lecture. Les lecteurs occasionnels en… Read more

  • Trente-cinq ans à jouer aux héros

    Il est probablement difficile de nos jours de réaliser à quel point la collection Un livre dont vous êtes le héros chez Gallimard a été un véritable phénomène de librairie durant la première moitié des années 1980. Je me souviens encore très clairement du premier de ces livres-jeux que j’ai tenu entre mes mains: Le Seigneur de l’Ombre, le troisième tome d’une collection aujourd’hui épuisée, Dragon d’Or. La couverture sombre affublée d’un spectre armé d’une fauche, les illustrations intérieures à l’atmosphère fantomatique de Léo Hartas et cette intrigante “feuille d’aventure” sur laquelle on notait tous les détails de notre propre aventure avaient capté instantanément mon attention. Je ne le savais pas encore mais je venais de poser le pied sur une lande marquée d’un imaginaire foisonnant.

  • « Little Heaven » de Nick Cutter

    Le Mal est-il un principe qui habite chaque être humain, que nous le voulions ou non? Dans quelle mesure chacun d’entre nous doit-il composer avec une part plus ou moins obscure de son âme, de son esprit? Posé ainsi, le problème semble purement métaphysique, bien que, depuis Freud, la psychologie y ait son mot à dire. En 1898, Henry James posait en partie la question en donnant à sa fameuse histoire de fantôme ce « tour d’écrou supplémentaire » qui la rendait si délicieusement subversive. La narratrice rejetait sur la responsabilité d’anciens gardiens la personnalité malfaisante des deux enfants dont elle avait la garde; James avait eu le mérite de ne pas donner de réponses claires (d’autant plus que la santé mentale de la narratrice était pour le moins chancelante!).

  • « Frankenstein lui a échappé » d’André Caron

    Cette année marque le bicentenaire de la publication de Frankenstein ou le promothée moderne de Mary Shelley. Qu’on l’ait apprécié ou non, ce roman gothique est devenu un monument de la littérature anglo-saxonne. C’est que le roman a rencontré, dès sa parution, un immense succès. S’est ensuivie, tout au long du XIXe siècle, une panoplie de pseudo-adaptations au théâtre. Le XXe siècle n’est pas en reste : dès 1910, Thomas Edison en produit la première adaptation cinématographique (les curieux peuvent d’ailleurs visionner facilement ce court métrage sur la Toile). Au total, à partir de cette date et ce jusqu’à nos jours, le savant et sa créature se retrouveront plus de 150 fois à l’écran.

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